Accord Franco-Allemand
Notre lanceur Ariane 6 sera soutenu dans sa phase d’exploitation, notamment par un financement complémentaire et la préférence européenne, pour être concurrentiel dans le contexte actuel.
Dans le cadre de cet accord, il n’y aura, en Europe, qu’un seul programme de lanceurs lourds et ce sera Ariane.
Le développement d’un micro-lanceur par l’Allemagne (sur un modèle start-up avec un financement public / privé) est confirmé et va devenir une source de développement technologique pour ArianeGroup.
La résolution doit maintenant être adoptée par les états membres de l’ESA.
Le Président d’ArianeGroup, Mr André-Hubert Roussel, a rencontré les Organisations Syndicales pour échanger sur l’accord Franco-Allemand, tout récemment conclu, pour consolider et soutenir le programme de lanceurs lourds Européens, Ariane (aujourd’hui A6).
Cet accord renforce l’axe politique Franco-Allemand et fait l’objet d’une résolution qui va être mise au vote des 22 pays membres de l’ESA sous une quinzaine de jours pour pouvoir être mis en œuvre.
Il présente de sérieuses garanties quant à l’avenir d’ArianeGroup (si la résolution est adoptée) mais, pour FO, il pourrait faire l’objet d’un rééquilibrage des forces en présence au sein de l’Entreprise entre Français et Allemands. Les activités relatives à la R&T et aux développements technologiques seront à surveiller tout particulièrement. L’Allemagne vise également le transfert du moteur Vinci, moteur de l’étage supérieur d’A6, historiquement réalisé en France sur le site de Vernon.
Enfin, FO a profité de cette bonne nouvelle pour délivrer quelques messages à notre Président (cf. déclaration ci-dessous).
Déclaration FO au Président d’ArianeGroup
« C’est bien sûr une très bonne nouvelle. Nous saluons les efforts et l’énergie déployés pour obtenir cet accord. Le renforcement de l’axe Franco-Allemand était un objectif majeur notamment pour peser sur le débat européen, il est atteint. Il aura fallu des mois pour négocier et convaincre tous les interlocuteurs concernés et il y en a beaucoup. Nous espérons maintenant que toute cette énergie va être déployée sur nos marchés, nos produits et nos développements au service de notre carnet de commandes. La réduction des coûts ne doit plus être une priorité, même si elle est indispensable et nous l’avons bien compris, mais la priorité absolue doit être la protection et le développement de notre savoir-faire. Nous vous demandons, Mr le Président, de suivre la réduction des effectifs au plus près et de faire des efforts sur la R&T, la formation et la préparation des métiers de demain pour en limiter son importance. »