FO Cadres: Baromètre de la santé mentale : le bien-être psychologique des salariés se détériore et atteint un niveau critique.

28 novembre 2023


➡️ Un salarié sur deux fait face à des difficultés d’ordre psychique ;
➡️ Sept salariés sur dix attribuent leur détresse psychologique au moins partiellement au travail ;
➡️ Les populations les plus exposées demeurent les jeunes de moins de 29 ans (55 %), les femmes (53 %) et les managers (52 %) ;
➡️ La détresse psychologique est plus affirmée chez les télétravailleurs, une population où les cadres sont surreprésentés. Chez ceux qui travaillent uniquement à distance, 47 % sont en situation de détresse psychologique, contre 36 % des salariés en travail hybride et 30 % pour ceux dans les locaux ;
➡️ 27 % des salariés ont posé au moins un arrêt maladie cette année : 20 % pour récupérer psychologiquement d’un travail trop intense et 19 % pour motif psychologique ;
➡️ Un salarié sur deux déclare que son rythme de travail est plus important qu’avant la crise sanitaire. Cette intensification est même ressentie par six managers sur 10.

Conséquence : 33 % des salariés sont aujourd'hui en risque de burn-out.

Pour autant, les actions de prévention des risques psychosociaux restent insuffisantes. Les salariés déplorent un manque de reconnaissance, une intensification et une mauvaise répartition des charges de travail, mais aussi l'absence de référent vers qui se tourner pour parler de leur mal-être.

Source : 12eme édition du baromètre de la santé psychologique des salariés - cabinet Empreinte Humaine.

💡 Pour FO-Cadres, il est désormais indispensable que les entreprises recherchent des solutions et s’engagent pour une réelle amélioration des conditions de travail.

🤝 Nos revendications :
• Réserver le forfait-jour aux seuls cadres bénéficiant d’une autonomie dans l’organisation et la gestion de leur temps de travail ;
• Promouvoir un management participatif et socialement responsable ;
• Permettre aux managers de maîtriser les fondamentaux de la QVT ;
• Promouvoir la semaine de 4 jours ;
• L’intégration des risques psychosociaux dans les dispositifs de pénibilité au travail ;
• Un management par la confiance et non par la surveillance.