💼 Rester manager - Une volonté largement partagée, les aspects positifs prévalant sur les aspects éprouvants.

Ces dernières années, les managers ont été amenés à faire évoluer de manière assez profonde leurs pratiques : gestion d’équipe en situation de travail hybride, développement d’un management plus individualisé et davantage fondé sur la confiance… Ces transformations des pratiques managériales entament-elles ou décuplent-elles la satisfaction des managers à exercer ce rôle ?

👉 La très grande majorité des cadres managers souhaitent le rester :
86 % des cadres managers déclarent qu’ils souhaitent continuer à exercer ce rôle au cours des cinq prochaines années.

👉 Pour la plupart des cadres managers, la fonction comporte un grand nombre de satisfactions :
Ils apprécient l’autonomie dont ils disposent (32 %), mais aussi les responsabilités et le pouvoir de décision inhérents à la fonction (26 %), la rémunération et le sentiment d’être véritablement partie prenante de la stratégie de l’entreprise puis la contribution à la fois au développement des compétences de ses collaborateurs et à son propre développement.

👉 La quasi totalité des cadres managers reconnaissent que la fonction s’accompagne également de désagréments :
Le sentiment de manquer de temps, devoir gérer constamment des problèmes et des imprévus (pour respectivement 28 % et 24 % des cadres managers), le fait de devoir appliquer des décisions qu’ils n’ont pas prises (30 %) et le sentiment d’être « coincés » entre la direction et leurs collaborateurs (26 %).

👉 Les cadres managers indiquent systématiquement être plus confrontés que les cadres non-managers aux différents risques psycho-sociaux. La frontière semble parfois mince entre la vocation, l’investissement fort des managers dans une fonction qu’ils s’estiment heureux d’exercer, et le surinvestissement, conduisant à la rupture.

➡ In fine, les cadres managers dressent un tableau plutôt positif du management. Ainsi, un manager sur deux estime que les satisfactions apportées par ce rôle surpassent les problèmes rencontrés, quand seuls 8 % font état d’un ratio négatif, jugeant les compensations trop maigres au regard des difficultés rencontrées.

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