Ariane 6, c'est urgent. Le quoi qu'il en coûte c'est maintenant !



Tout d’abord nous souhaitons nous associer aux nombreux témoignages de soutien au peuple ukrainien ignoblement agressé par la Russie.

Ce conflit a de graves répercussions sur le partenariat d’ArianeGroup avec la Russie et nous sommes certains que nos Dirigeants, avant tout, prendront toutes les mesures nécessaires à la sécurité des personnels directement concernés.

Lancée dans une course effrénée à la compétitivité, la Direction Générale a oublié que pour vendre un produit il fallait qu’il existe.

Toutefois, elle pouvait se le permettre en comptant sur le lanceur russe Soyouz pour couvrir les nombreux retards accumulés sur le développement de notre nouveau lanceur, Ariane 6, mais cette dépendance n’est plus d’actualité.

ArianeGroup se retrouve, de fait, sans produit sur le marché civil et l’urgence n’est plus la réduction des coûts mais bien d’avoir un produit à commercialiser.

Cette priorité donnée à la transformation de l’entreprise a laissé des traces et la Direction Générale n’a pas d’autres choix que celui de remobiliser les salariés.

Mr AH Roussel a souhaité rencontrer les organisations syndicales, le 02 mars, pour faire un point de situation et nous, FO, en avons profité pour livrer notre message :

« Il faut, quoi qu’il en coûte, faire voler Ariane 6 cette année. »


FO demande

  • La suspension de la transformation de l’entreprise.
  • Le redimensionnement des ressources sur le programme Ariane 6 jusqu’à son premier tir.
  • Le redimensionnement des ressources RH notamment pour être en mesure de mener à bien les négociations qui s’imposent.
  • Le retour de la progression du pouvoir d’achat des salariés :
    • Politique salariale 2022 ambitieuse,
    • Epargne salariale avec participation et intéressement.
  • L’harmonisation des différents statuts et plus particulièrement des éléments de rémunération.
  • Le règlement des tensions à Kourou en traitant :
    • Les écarts entre ex Airbus, ex Safran et ex Arianespace,
    • Le relèvement des conditions des Résidents par rapport aux conditions des Détachés,
    • L’abandon de la réduction de l’indemnisation des missionnaires,
    • Le recentrage de l’organisation du travail sur la tâche à réaliser.

Conclusion

Une entreprise sans produit n’est plus une entreprise.

Nos dirigeants n’ont pas d’autres choix que d’abandonner pour un temps la logique financière au profit de la logique produit.